Sénior, vous avez dit sénior ?
Et sans indiscrétion, vous avez quel âge ?
Parce que si l’on comprend bien que la définition du sénior renvoie à une notion d’âge, pour autant la limite varie en fonction des personnes et du contexte.
Tiens, par exemple, dans certains sports on devient senior vers 35 ans… en entreprise, on franchit le cap à partir de 45 ans…et pour les pouvoirs publics, c’est plutôt autour de 60 ou 65 ans !
Alors, vous vous sentez plutôt junior sénior, sénior ou sénior sénior ?
Autrement dit, vous êtes plutôt Daft punk, Johnny et les Beatles, Charles Trenet ou encore Maurice Chevalier ou Luis Mariano ?
Quoiqu’il en soi de l’âge, finalement le plus important est la façon dont on vit ce passage, ce franchissement de cap ; et cela peut s’avérer plus ou moins facile à vivre, selon que l’on se trouve en bonne forme, que l’on est entouré de sa famille, de ses amis, que l’on a des activités, des passions etc.
Dans l’Avare, Molière écrivait : « Qu’est-ce que cela, soixante ans ? (…) C’est la fleur de l’âge, cela, et vous entrez maintenant dans la plus belle saison de l’homme » (II, 5)
Plus facile à dire (ou à écrire) qu’à faire… Car la vie nous réserve toujours son lot de soucis, de contrariétés, de problèmes de santé…et les séniors ne sont pas exempts d’avoir à subir beaucoup de stress, d’anxiété, de doutes, notamment quand ils s’aperçoivent que leur corps vieillit et ne répond plus aussi bien qu’avant, que leur mémoire semble parfois ne plus être infaillible, qu’ils se sentent seuls, que leurs ruminations les empêchent de dormir, ou que le fait de devoir faire des examens médicaux et de prendre des médicaments est difficile à accepter…
Pour toutes ces situations, et bien d’autres encore, la sophrologie permet d’apprendre ou de réapprendre à se poser, d’être à l’écoute de son corps et de ses émotions, de prendre ou reprendre conscience de ses capacités pour que les seniors soient en mesure de gérer leurs maux du quotidien et de retrouver, de façon rapide et autonome, un réel mieux-être.